Les consommateurs français se tournent de plus en plus vers les produits biologiques, disponibles dans divers points de vente, allant des grandes surfaces aux producteurs directs. Face à cette demande croissante, différents labels BIO ont été mis en place pour garantir la qualité et l’origine des produits proposés aux consommateurs.
Mais comment savoir quel label BIO l’est vraiment ? Qu’est-ce qui définit un produit comme étant bio ? Quelles sont les différences entre les labels BIO et les autres labels ? Dans cet article, nous vous présentons un guide qui vous permettra de mieux comprendre et choisir parmi les principaux labels présents sur le marché alimentaire français en 2023.
Qu’est ce qu’un produit labellisé BIO ?
Les labels BIO sont des certifications délivrées par des organismes indépendants. Ils garantissent que les produits respectent un cahier des charges strict concernant leur production, leur transformation et leur distribution, selon des critères environnementaux, sociaux et sanitaires exigeants. Les labels français (label AB) et européens se basent sur plusieurs principes clés :
- le respect de l’environnement : protection de la biodiversité, utilisation raisonnée des ressources naturelles, absence d’OGM, limitation des intrants chimiques et énergétiques… ;
- la préservation du bien-être animal : conditions d’élevage adaptées, alimentation majoritairement BIO, absence d’antibiotiques systématiques… ;
- la santé des consommateurs : traçabilité renforcée, absence de résidus de pesticides et autres substances dangereuses, qualités nutritionnelles et gustatives préservées… ;
- la valorisation du travail : rémunération équitable des producteurs, respect des droits sociaux fondamentaux…
Pour s’assurer que chaque éleveur ou producteur respecte ces obligations, se déroulent des contrôles :
- Tous les acteurs de la filière bio, des producteurs aux détaillants, sont tenus de déclarer leur activité auprès de l’Agence BIO.
- Ils sont soumis à des contrôles effectués par des organismes tiers agréés tels qu’Ecocert, Certipaq ou Qualité-France.
- La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) assure également une surveillance constante des produits vendus en France, qu’ils soient locaux ou importés.
Les labels BIO en France
En France, plusieurs labels BIO coexistent sur le marché. Ils sont regroupés selon deux grandes familles : les labels officiels et les labels privés.
Le label AB
Le label AB, créé en 1985, est le label officiel français qui certifie les produits issus de l’agriculture biologique. Bien que ce label offre aujourd’hui des garanties similaires à son homologue européen, il est souvent plus reconnu par les consommateurs français. C’est pour cette raison que certains produits peuvent afficher à la fois le logo AB et le logo européen.
Les produits portant ce label ne doivent pas contenir d’OGM. Si un produit transformé est certifié bio, il peut néanmoins inclure jusqu’à 5% d’ingrédients non-bio. Dans cette marge, la présence d’OGM ne doit pas dépasser 0,9%. De plus, pour être certifié, un produit transformé doit avoir au moins 95% de ses ingrédients issus de l’agriculture biologique.
En France, bien que le label AB 1 soit le seul label biologique officiel, il ne couvre pas l’intégralité des enjeux liés à une agriculture et une alimentation durables. Face à cette lacune, des labels privés ont émergé pour combler ces manquements. Ils prennent en compte des aspects essentiels tels que la juste rémunération des agriculteurs, les retombées sociales, la réduction des emballages, l’impact carbone des produits, leur saisonnalité et leur origine locale.
Le label « Bio Europe »
Depuis 2010, le label Bio Europe2 impose aux fabricants de produits biologiques d’apposer sur leur emballage une feuille verte, symbole de cette certification. Tout comme le label AB, les produits certifiés Bio Europe ne doivent pas contenir d’OGM. Ses règles d’attribution sont exactement les mêmes que celles du Label AB, puisque les normes françaises et européennes ont été uniformisées.
Le label « Bio Cohérence »
Bio Cohérence est une initiative française lancée en 2010 par des experts en agriculture biologique, rassemblés sous l’égide de l’association Alternative Bio 2009. Cette démarche a vu le jour suite à des changements dans les normes françaises alignées sur les directives européennes.
Bien que complémentaire à la certification « bio » traditionnelle, elle est validée par des autorités compétentes nationales. En début d’année 2021, ce label était porté par 600 passionnés.
Ce qui distingue ce label 3 :
- Pratiques agricoles : le label insiste sur une agriculture respectueuse des animaux et de la terre. Une majeure partie de la nourriture pour les animaux doit provenir directement de la ferme elle-même ou d’autres fermes locales partageant les mêmes valeurs.
- Produits transformés : tous les ingrédients agricoles utilisés doivent être non seulement 100% biologiques, mais aussi d’origine française. Seules exceptions : certains produits comme le chocolat ou le sucre peuvent être importés, à condition d’être certifiés bio et issus du commerce équitable.
- Emballage : le choix se porte sur des matériaux réutilisables ou recyclables, excluant le PVC, le polystyrène et le polycarbonate, surtout s’ils sont en contact direct avec les aliments.
- Distribution : les produits estampillés Bio Cohérence sont majoritairement vendus en circuit court ou dans des boutiques bio spécialisées. Depuis 2020, d’autres canaux de vente sont possibles, mais si ces derniers sont plus étendus, comme les supermarchés, ils doivent respecter les principes du commerce équitable.
Le label « Demeter »
Demeter est une marque internationale qui trouve ses racines dans une coopérative allemande fondée en 1928, suivie d’une association en 1932 dédiée à la certification de ses produits. Aujourd’hui, Demeter regroupe environ 8000 fermes et entreprises réparties dans 65 pays, dont 1000 en France, parmi lesquelles on compte 600 viticulteurs.
Ce qui distingue ce label 4:
- Agriculture biodynamique : l’accent est mis sur l’utilisation de préparations végétales ou organo-minérales et le respect des cycles lunaires et solaires.
- Exigences de base : avant d’obtenir la certification Demeter, une exploitation doit d’abord être certifiée bio.
- Autonomie et biodiversité : les exploitations sont encouragées à gagner en autonomie, notamment pour les fertilisants, les composts ou la nourriture animale, à renforcer la synergie entre agriculture et élevage, et à valoriser la biodiversité.
- Bien-être animal : une attention particulière est portée au bien-être animal.
- Transformation et emballage : lors de la transformation des produits, seuls quelques additifs sont acceptés. Les emballages, quant à eux, ne doivent pas inclure d’agents antimoisissures, de nanomatériaux, ni de phtalates en contact avec la nourriture. Les emballages à base de chlore, comme le PVC, sont proscrits.
- Ingrédients : bien que l’utilisation d’ingrédients locaux soit recommandée, l’essentiel est qu’ils soient certifiés Demeter.
- Disponibilité : en France, on trouve principalement les produits Demeter dans les boutiques bio spécialisées et directement chez les producteurs.
Le label « Nature & Progrès »
La mention Nature & Progrès est une marque associative privée supervisée par la fédération Nature & Progrès. Cette fédération, pionnière du bio en France, regroupe 32 associations locales associant consommateurs et professionnels de divers secteurs, tels que les agriculteurs, éleveurs, apiculteurs, brasseurs, boulangers ou producteurs de cosmétiques bio. Contrairement à d’autres labels, l’attribution de cette mention est autogérée par ses membres. Il est à noter que Nature & Progrès ne requiert pas de ses adhérents la certification « bio » officielle avec le logo Eurofeuille. Ainsi, d’un point de vue réglementaire, les produits sans ce logo ne sont pas considérés comme « bio ».
Ce qui distingue ce label 5:
- Vision globale : nature & Progrès voit l’agriculture biologique comme un projet sociétal, favorisant les liens locaux et le partage des connaissances.
- Cahiers des charges : des directives spécifiques encadrent les cultures, l’élevage et les produits transformés.
- Exigences de pureté : les fermes et entreprises, majoritairement de petite taille, doivent être entièrement labellisées Nature & Progrès. De plus, les zones de production doivent être éloignées des grands centres industriels et des sources de pollution.
- Pratiques agricoles : tout comme dans le bio traditionnel, l’utilisation des OGM et des produits chimiques de synthèse est interdite. Une importance particulière est accordée au lien avec le sol, que ce soit pour la culture ou l’élevage, en privilégiant des variétés adaptées au terroir et des races animales robustes.
- Transformation : les entreprises transformant les produits doivent privilégier des matières premières locales ou, à défaut, issues du commerce équitable.
- Distribution : les produits estampillés Nature & Progrès sont principalement vendus sur les marchés locaux et via des circuits courts.
Les labels Qualité en France
Il existe bien souvent dans l’esprit du consommateur une confusion entre les labels BIO décrits précédemment, et les labels qualité. Les labels qualité suivants s’appuient sur des cahiers des charges tournés vers la qualité intrinsèque du produit, mais ils ne sont pas bio !
Dit autrement, si vous voulez consommer bio, seule les labels précédents vous donneront satisfaction.
Le « label ROUGE »
Le Label Rouge est un label officiel français, supervisé par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO). Il a été attribué à une variété de produits au fil des ans, allant des volailles aux fruits et légumes, en passant par les viandes et les charcuteries.
Ce qui distingue ce label 6:
- Qualité supérieure : le Label Rouge certifie que les produits possèdent des caractéristiques spécifiques qui établissent un niveau de qualité supérieur, en grande partie grâce à leurs méthodes de production ou de fabrication spéciales.
- Suivi gustatif : la qualité gustative des produits est régulièrement vérifiée par des analyses sensorielles et des tests organoleptiques, comparant le produit Label Rouge à un produit standard.
- Cahiers des charges variés : chaque produit a son propre cahier des charges, rendant difficile la généralisation des caractéristiques.
- Bien-être animal : les élevages conformes à la réglementation du Label Rouge accordent une attention particulière au bien-être animal, offrant par exemple plus d’espace intérieur et un accès extérieur, notamment pour les volailles.
- Recommandations pour les fruits et légumes : bien que les directives ne soient pas strictes, elles encouragent une approche « raisonnée » de la fertilisation, de l’irrigation et de l’utilisation de traitements phytosanitaires.
Les labels AOC et AOP
L’AOC, ou Appellation d’Origine Contrôlée, est un label officiel français qui identifie un produit dont toutes les étapes de fabrication, incluant la production et la transformation, sont effectuées dans une zone géographique spécifique, en suivant un savoir-faire collectif reconnu. L’AOP, ou Appellation d’Origine Protégée, est en réalité l’équivalent européen de l’AOC. Depuis le 1er janvier 2012, l’AOP est censée remplacer l’AOC pour les produits enregistrés au niveau européen, garantissant ainsi la protection de l’appellation dans toute l’Union européenne. Cependant, une exception est faite pour les vins, qui peuvent toujours porter le label AOC.
Ce qui distingue ces labels 7:
- Notion de terroir : le concept des appellations d’origine repose sur la notion de terroir. Cela signifie que le produit est intrinsèquement lié à la région où il est produit, en termes de caractéristiques et de qualité.
- Garantie pour le consommateur : pour un fromage portant le label AOP, par exemple, cela garantit que toutes les étapes de production, de la production du lait à l’affinage, ont lieu dans la zone géographique définie par l’appellation, et selon un savoir-faire spécifique.
- Cahier des charges : chaque AOP/AOC possède son propre cahier des charges qui décrit les règles d’élaboration spécifiques à l’appellation. Ces cahiers des charges ne mettent pas particulièrement l’accent sur les considérations environnementales.
Le label IGP
Le label IGP (Indication Géographique Protégée) est un label qui identifie des produits agricoles dont certaines qualités ou caractéristiques sont directement liées à leur origine géographique. Ce signe de qualité a été introduit par la réglementation européenne en 1992, initialement pour les produits alimentaires, puis étendu aux vins en 2009.
Ce qui distingue ce label 8:
- Origine géographique : l’IGP met en avant des produits dont la qualité ou la réputation est intrinsèquement liée à leur lieu de production.
- Conditions d’élaboration : pour qu’un produit alimentaire soit éligible à l’IGP, au moins une étape de son élaboration doit se dérouler dans la zone géographique définie par le label, conformément au cahier des charges.
- Exigences pour les vins : les critères sont plus stricts pour les vins. L’ensemble des opérations, de la récolte du raisin à la fin du processus de vinification, doit avoir lieu dans la zone géographique spécifiée.
- Cahier des charges : bien que chaque IGP ait son propre cahier des charges, ces derniers ne contiennent généralement pas de directives spécifiques liées à l’environnement.
Le label « Zéro résidu de pesticides »
Ce label est certifié par l’organisme indépendant Kiwa. Actuellement, le collectif compte 60 entreprises, soit environ 6000 producteurs, couvrant 25 % de la production française de fruits et légumes. D’autres produits, tels que le jus de pomme, le vin, le couscous et les pâtes, sont également inclus.
Ce qui distingue ce label 9:
- Pas nécessairement bio : bien que le label ne revendique pas le statut « bio », il garantit des produits dont la teneur en résidus de pesticides est inférieure à la limite détectable en laboratoire.
- Analyse complète : nouveaux Champs assure que 100 % des lots sont analysés pour détecter les substances actives autorisées pour les cultures concernées et adjacentes, ainsi que d’autres substances, y compris les néonicotinoïdes et le glyphosate. Si un résidu est détecté, le label n’est pas attribué.
- Réduction des pesticides : l’obtention du label nécessite l’adoption de pratiques agricoles spécifiques pour chaque culture, réduisant ainsi l’utilisation de pesticides.
- Progrès mesurables : l’indice de fréquence des traitements a diminué, illustrant une réduction significative de l’utilisation de pesticides pour certaines cultures. Il appartient au consommateur de juger si ces efforts répondent à ses attentes.
Le label « Cultivées Sans Pesticides »
Ce label privé est spécifiquement dédié aux tomates. Les tomates labellisées sont cultivées hors-sol, souvent hors saison, dans des serres chauffées où l’eau et le CO2 sont recyclés, garantissant une culture sans pesticides.
Ce qui distingue ce label 10:
- Pratiques de culture : les tomates sont cultivées sans l’utilisation de pesticides de synthèse depuis la floraison jusqu’à la récolte.
- Protection biologique intégrée : une fois les plants en serre, les producteurs privilégient la protection biologique intégrée. Savéol-Nature, une branche de Savéol, élève des insectes tels que des punaises et des microguêpes qui protègent les cultures contre les nuisibles.
- Traitements limités : bien que les semenciers puissent utiliser des pesticides de synthèse, une fois les plants en serre, seuls les produits autorisés en agriculture biologique peuvent être utilisés en cas de problème sanitaire.
- Engagement de qualité : le label garantit que les tomates ne contiennent aucun résidu de pesticide détectable, s’appuyant sur des tests effectués par un laboratoire indépendant.
Le label « Haute Valeur Environnementale »
Label « Haute Valeur Environnementale » (HVE)
Contexte : le label HVE est particulièrement visible dans le secteur viticole et dans certaines enseigne type « Grand Frais ». En 2020, 81 % des exploitations françaises certifiées HVE étaient des exploitations viticoles. Bien que soutenu initialement par des associations environnementales, ce label est aujourd’hui critiqué pour ne pas toujours refléter un haut niveau de respect de l’environnement, malgré ce que son nom suggère.
Ce qui distingue ce label 11:
- Origines positives : le label a été créé en 2007 lors du Grenelle de l’environnement avec l’objectif d’encourager les agriculteurs à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
- Processus de certification : pour être certifié, un exploitant doit :
- Respecter la réglementation agricole actuelle.
- Documenter des aspects spécifiques de son exploitation, tels que la biodiversité, l’utilisation de pesticides, la fertilisation et l’irrigation.
- Se soumettre à une évaluation de ses pratiques à travers des indicateurs de performance environnementale.
- Deux approches pour le « niveau 3 » :
- Démontrer que les achats extérieurs représentent moins de 30 % du chiffre d’affaires et que les infrastructures agroécologiques couvrent plus de 10 % de la surface agricole utile.
- Répondre à un questionnaire évaluant différentes pratiques et obtenir un score minimum dans chaque module.
- Critiques du système de notation : le système actuel permet à certains exploitants d’obtenir la certification tout en conservant des pratiques peu respectueuses de l’environnement, tant qu’ils excellent dans d’autres domaines. Par exemple, une exploitation peut obtenir la certification en ayant simplement plus de 9 % de sa surface dédiée à des infrastructures agroécologiques, sans tenir compte d’autres critères importants de biodiversité.
- Objectif manqué : en fin de compte, le label HVE ne garantit pas nécessairement une transformation profonde des méthodes de production et ne remplit pas toujours son objectif initial de promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
Le label « Bio Partenaire »
Le label Bio Partenaire, ainsi que le label Bio Équitable, sont supervisés et certifiés par une entité reconnue par les autorités publiques. Ces labels s’appuient sur la réglementation européenne tout en y ajoutant des critères axés sur l’humain.
Ce qui distingue ce label 12:
- Engagement envers le commerce équitable : Grâce à des contrats à long terme et à des échanges réguliers entre les parties prenantes, l’association promeut les principes du commerce équitable, garantissant ainsi une rémunération équitable aux producteurs.
- Deux piliers fondamentaux :
- La durabilité des acteurs engagés dans le bio.
- Le soutien à la production locale.
- Politique environnementale : Toute la filière s’engage dans une démarche respectueuse de l’environnement, intégrant l’idée d’amélioration continue. Cette approche a des effets positifs sur le bien-être et la santé des employés, ainsi que sur l’impact environnemental de leur production.
- Label Bio Équitable : Spécifiquement pour les produits textiles, ce label garantit que les articles sont biologiques et qu’ils respectent les petits producteurs en leur offrant une rémunération équitable.
Labels BIO : comment bien choisir en 2023 ?
Pour consommer des produits biologiques, il est important de se référer aux labels existant sur le marché. Il faut cependant rester vigilant quant à certains points :
- Vérifier que le label présent sur les produits correspond bien à un organisme certificateur reconnu et accrédité ;
- Il existe de nombreuses certifications éco-responsables qui ne garantissent pas forcément une vraie démarche BIO mais plutôt une meilleure prise en compte de l’environnement et/ou du social (ex : hVE, Fairtrade) ;
- Faire attention aux « faux » labels ou aux allégations trompeuses sur les emballages;
- Aussi, il peut être intéressant d’opter pour des achats en circuit court, auprès de producteurs locaux engagés.
Choisissez vos combats, choisissez vos labels !
Vous l’aurez compris, face à la multitude de labels présents sur le marché, le choix peut donc s’avérer complexe pour le consommateur. Tous les labels ne se valent pas, et il est crucial de bien comprendre leurs spécificités et leurs exigences pour faire un choix éclairé.
Si certains labels garantissent une démarche bio stricte, d’autres se concentrent davantage sur des aspects environnementaux ou sociaux sans nécessairement répondre aux critères bio les plus rigoureux. Il convient donc de se renseigner, de vérifier les certifications et de rester vigilant face aux allégations qui peuvent parfois être trompeuses.
Malgré ces défis, il est indéniable que choisir des produits labellisés, c’est soutenir des pratiques plus respectueuses de l’environnement, des producteurs et des consommateurs. En fin de compte, chaque choix que nous faisons en tant que consommateurs a un impact, et il est de notre responsabilité de nous orienter vers des choix plus éthiques et durables.
- http://ec.europa.eu/agriculture/organic/eu-policy/legislation_fr ↩︎
- https://agriculture.ec.europa.eu/farming/organic-farming/legislation_en ↩︎
- https://www.biocoherence.fr/le-label-bio-coherence ↩︎
- https://www.demeter.fr/cahier-des-charges/ ↩︎
- https://natureetprogres09.fr/wp-content/uploads/2020/12/Charte-NP-1.pdf ↩︎
- https://extranet.inao.gouv.fr/fichier/PNOCDCLR0911.pdf ↩︎
- https://www.inao.gouv.fr/Les-signes-officiels-de-la-qualite-et-de-l-origine-SIQO/Appellation-d-origine-protegee-controlee-AOP-AOC ↩︎
- https://www.inao.gouv.fr/Les-signes-officiels-de-la-qualite-et-de-l-origine-SIQO/Indication-geographique-protegee ↩︎
- https://www.nouveaux-champs.fr/cahier-des-charges/ ↩︎
- https://www.alliancenatureetsaveurs.com/#engagements ↩︎
- https://agrigestion.fr/actualites/haute-valeur-environnementale-quel-cahier-des-charges/ ↩︎
- https://media.biopartenaire.com/filer_public/e9/f4/e9f4eccd-4db4-411f-8f3a-cf8e239949fa/referentiel_fiable_v_5_2023.pdf ↩︎